C’est un chiffre énorme et effrayant. 54 457 personnes avaient été poursuivies pour terrorisme depuis les années 90.
Pour la première fois depuis le début des années 2000, les autorités algériennes ont communiqué un chiffre global sur le terrorisme tiré d’une base créée en 2014.
Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a expliqué, lundi 26 décembre, devant les sénateurs que son ministère avait établi « une base de données centralisée (…) pour les individus poursuivis pour crimes terroristes ». « Le nombre global d’individus poursuivis pour crimes terroristes et inscrits sur la base de données (…) s’élevait au 21 décembre à 54 457 personnes », a-t-il indiqué devant le Conseil de la nation (Sénat).