L’Assemblée populaire nationale (APN) sera dotée par l’État d’un budget de six milliards de dinars pour l’exercice 2017. Une somme exorbitante pour une institution quasi-inutile pour une caisse dans une conjoncture économique critique.
L’Etat a, selon le quotidien Liberté, alloué un budget total de six milliards de dinars à l’Assemblée populaire nationale, une enveloppe plus que conséquente malgré la crise qui frappe le pays de plein fouet.
Ce budget est nettement supérieur à celui du Premier ministère (4,5 milliards de DA), du ministère de l’Industrie (4,6 milliards de DA) ainsi que de ceuxi de l’Aménagement du territoire (3,62 milliards de DA) et de la Poste et des télécommunications (2,4 milliards de DA).
Ce qui est d’autant plus stupéfiant, c’est que ce budget est, selon la même source, rarement consommé à plus de 55%. Les caisses de la chambre basse du « parlement » enregistrent ainsi un total de trois milliards de DA non dépensés au terme de l’exercice de l’année en cours.
Notons que l’APN jouit d’une autonomie financière quasi totale lui conférant la prérogative de gérer son budget de manière autonome sans interférence du gouvernement, ni d’autres institutions de l’État. Après l’avoir validé en intra-muros, le parlement transmet les données de son budget au gouvernement afin que ce dernier l’intègre dans la loi de finances.
Massi M.