Une «procédure de protection consulaire» a été activée par le ministère des Affaires étrangères afin de libérer le journaliste du quotidien El Watan, Djamel Alilat, arrêté par la police marocaine alors qu’il couvrait les manifestations qui secouent la région du Rif. De leur côté, les autorités marocaines ont mis en branle une procédure judiciaire pour accélérer son expulsion.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Benali Cherif, a indiqué à Algérie Focus que le les services de son département sont dans l’expectative après l’activation d’une «procédure de protection consulaire» afin de libérer le journaliste Djamel Alilat arrêté, hier soir, dans la région de Nador dans le Rif marocain alors qu’il couvrait les violentes manifestations qui secouent la région depuis la tentative d’arrestation du leader du mouvement «Harak», Nasser Zefzafi, vendredi. .
De leur côté, les autorités judiciaires marocaines ont mis en branle une procédure judiciaire dans le but d’expulser le correspondant d’El Watan. Selon eux, le journaliste n’a ni autorisation ni accréditation pour exercer sur le territoire du royaume. Dressant son profil, les médias marocains ont décrit Djamel Alilat comme étant un faux journaliste ayant des liens étroits avec des activistes du Rif.
Rappelons que Djamel Alilat, a publié un article, hier dimanche, intitulé « Le makhzen opte pour la répression », et dans lequel il a dressé topo sans concession de la situation qui prévaut dans le Rif. Il y décrit un Rif au bord de l’explosion générale, notamment après la tentative d’arrestation de Nasser Zefzafi.
Massi M.