Les assurances automobiles vont connaître une hausse de 20% à partir du 1er janvier 2017. L’augmentation sera graduelle et étalée sur deux ans.
Tous les six mois, les assureurs appliqueront une hausse de 5% afin d’atténuer les effets sur les automobilistes. Cette hausse, précise-t-on du côté de l’Union algérienne des assureurs et des réassureurs (UAR), ne concerne que le segment «responsabilité civile» ou ce qui est communément appelé «l’assurance obligatoire».
Quand un automobiliste s’acquitte d’une assurance tous risques, à titre exemple, il s’offre cette assurance «responsabilité civile (RC)», qui couvre «les dommages causés aux tiers», ainsi que d’autres garanties relatives aux vol, incendies, bris de glaces…En d’autres termes, la RC ne représente qu’une partie des assurances des automobilistes contractant des contrats «tous risques» auprès des assureurs. Cela signifie, en clair, que la hausse n’aura pas de grandes répercussions sur les factures. Mais, ça ne sera pas le cas pour les automobilistes qui ne s’assurent qu’avec la «minimale».
Il faut savoir que les sociétés d’assurances, notamment celles du secteur privé, ne cessent de réclamer une hausse des tarifs. Le fait que le nombre d’accidents soit élevé leur fait subir d’énormes pertes. Et le système du «bonus –malus», où les «bons assurés», ceux qui ne font pas ou font le moins d’accidents, payent moins que les autres, n’est pas appliqué.
Elyas Nour