Atteinte aux libertés politiques/ Le parti de Nacer Boudiaf bloqué

Redaction

Dans le but de perpétuer la mémoire de son père et de parachever son œuvre, Nacer Boudiaf comptait lancer un parti politique ayant pour nom « L’Algérie avant tout », émanation du Rassemblement national patriotique du défunt Mohamed Boudiaf. Sauf que le projet de Nacer Boudiaf est, pour l’heure, remisé dans les tiroirs de l’administration.

Dans un communiqué, Nacer Boudiaf raconte son calvaire. Il dit qu’il s’est dirigé vers les services du ministère de l’Intérieur pour déposer le dossier de création de son parti politique. Mais une fois en contact avec le ministère de l’Intérieur, il s’est heurté à un mur. «Je n’ai pas été reçu. On m’a demandé de prendre rendez-vous. C’est ce que j’ai fait. Mais à chaque fois que j’appelle au téléphone, personne ne me répond», raconte-t-il.

Pour tenter de débloquer la situation, Nacer Boudiaf a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur, Nouredine Bedoui. «L’heure est au choix. Soit, en votre âme et conscience, les instructions jugées utiles seront données, afin de recevoir la demande de création de « L’Algérie avant tout », et vous serez ainsi parmi le lot d’espoir que Mohamed Boudiaf voyait comme la génération digne de reprendre le flambeau , soit rien n’est fait et vous confirmez alors ce que disait mon père, quant il avait malheureusement avoué qu’il était difficile de constituer un groupe de soixante hommes dignes de confiance», a écrit Nacer Boudiaf à l’adresse du ministre de l’Intérieur.

Rania Aghiles  

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