En Algérie, les tricheurs n’ont pas du tout peur des menaces et avertissements des autorités. Preuve en est, dés le premier jour des épreuves du Baccalauréat 2015, les sujets des examens se sont retrouvés sur les réseaux sociaux (Facebook) ! En effet, quelques minutes après le coup d’envoi de l’épreuve des Lettres Arabes, des candidats ont réussi à poster sur Facebook les sujets d’examens en demandant… de l’aide à leurs proches ou amis virtuels !
En dépit des nombreuses mises en garde de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit laquelle avait évoqué, à maintes reprises, les graves sanctions encourues par les candidats pris en flagrant délit de triche pendant les épreuves du baccalauréat, prévues du 7 au 11 juin, certains candidats ont trouvé quand même le moyen, et l’audace, de commettre l’irréparable.
Mais comment des candidats qui passaient ce dimanche matin l’examen de « Lettres Arabes » ont pu diffuser aussi facilement le sujet de leur examen sur Facebook ? Il semble que les nouvelles voies de la triche aient été revisitées grâce aux nouvelles technologies et la démocratisation des smartphones ainsi que de la 3 G. Et pourtant, des instructions claires ont été données par le ministère de l’Education afin d’interdire l’usage des téléphones mobiles pendant les épreuves du baccalauréat. Malheureusement, ces instructions ne semblent pas avoir été respectées à la lettre par les encadreurs mobilisés à travers tout le pays.
Nourhane S.