Le militant associatif Yanis Adjlia, président de l’association ADIC et président de l’association de quartier de la cité CNS, dans la commune de Béjaïa, fait l’objet d’une véritable cabale de la part d’un puissant groupe immobilier et des autorités locales pour des motifs différents. Quatre convocations à comparaître devant la justice, le 27 septembre, lui ont été adressées.
Yanis Adjlia, réputé pour son combat acharné dans le cadre de son association, a reçu quatre convocations pour comparaître devant le tribunal de Béjaïa. Il est accusé d’avoir initié une pétition au niveau de la cité CNS de la commune de Béjaïa afin de faire opposition à un groupe immobilier qui s’est emparé d’un espace vert comportant des arbres centenaires, situé à proximité de la direction de l’Éducation, pour ériger un immeuble privé.
Le militant associatif a également été accusé par l’APC de Béjaia dans deux autres affaires. La première porte sur une «incitation à des troubles à l’ordre public », suite à une campagne de protestation dirigée par l’intéressé pour dénoncer «le gaspillage de l’argent public lors du remplacement de la statue du soldat inconnu se trouvant à la cité Ben Boulaid ». Selon lui, plus d’un milliard de centimes ont été dépensés pour replacer une œuvre existante par une œuvre semblable. Quant à la seconde, elle concerne une plainte de l’APC de Béjaïa destinée à dissoudre l’association ADIC, le motif évoqué : activités non conformes à la charte de l’association.
Par ailleurs, Yanis Aldjia est également poursuivi pour avoir organisé une manifestation que l’association ADIC, au mois de mars 2016, contre la hausse des tarifs des transports publics. Selon M. Adjlia, les transporteurs de la wilaya de Bejaia ont procédé à des augmentations dépassant les 30% au lieu des 10% prévus initialement.
Massi M.