Un jeune formateur du Centre de formation professionnelle de Berchiche (Elkseur), dans la wilaya de Béjaïa, s’est vu licencié parce qu’il a demandé à ses stagiaires d’observer une minute de silence à la mémoire de Hocine Ait Ahmed, le 3 janvier dernier.
Le jeune Mohand Haddadou, qui est aussi militant du FFS et membre de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (Aile Benissad), est la malheureuse victime de ce vieux réflexe hérité de l’époque du parti unique consistant à éviter les « situations compromettantes » pour se distinguer auprès de la tutelle et profiter de quelque promotion.
S’exprimant à ce sujet, le jeune professeur a déclaré qu’il «assume entièrement» ses actes et qu’il envisage de saisir la direction de la formation professionnelle pour obtenir gain de cause. «Je m’engage à poursuivre la lutte afin de faire valoir mes droits, soit auprès de la direction de formation professionnelle de Bejaia, ou auprès de la justice», explique-t-il au journaliste et militant des droits de l’homme, Majid Serrah.
Massi M.