La société espagnole spécialisé dans le BTP, Ortiz Construcciones y Proyectos, a saisi le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), dépendant de la Banque Mondiale (BM), au sujet de sa mise à l’écart par le gouvernement algérien dans plusieurs marchés publics alors qu’il est partenaire avec une entreprise publique de bâtiment, indique le site Maghreb Confidentiel.
Ortiz et l’Entreprise algérienne des réalisations et construction du centre (ALRECC) avaient mis sur pied en joint-venture, selon la règle 51/49%, une usine de fabrication de panneaux pour la réalisation de logements préfabriqués. La mise en exploitation de cette usine, sise à El Harrach, d’une capacité de 2.000 unités par an, a eu lieu en décembre 2015. «Outre la réduction des délais de réalisation, les constructions réalisées selon ce procédé industriel se caractérisent par une meilleure isolation thermique et acoustique, ainsi que par une meilleure sécurité grâce à leurs structures résistantes aux séismes», avait-t-on signalé lors du lancement de l’usine.
A l’époque des informations avaient fait état de la construction d’un lycée, selon ce procédé, comme premier marché de la nouvelle entité. Finalement et pour des raisons obscures, cela ne s’est pas concrétisé. Pire, l’entreprise n’a bénéficié d’aucun marché. Cet état de fait a exaspéré le partenaire espagnol et l’a poussé à recourir à l’arbitrage de la Banque Mondiale.
Elyas Nour