A quelques jours du coup d’envoi de la CAN 2017, Riyad Mahrez évoque, dans un entretien exclusif a la chaîne britannique d’information en continue Sky Sports, son souhait de décrocher un titre continental avec l’Algérie lors de la prochaine coupe d’Afrique des nations, qu’il compte dédier a son père et aux millions de fans Algériens.
Ahmed Mahrez, le défunt père de Riyad, est originaire de Beni Snous, une commune de la wilaya de Tlemcen, non loin de la frontière marocaine. Il a émigre en France, mais il revenait très souvent en Algérie pour jouer au football avec l’équipe locale. Ahmed est décédé très jeune a l’age de 54 ans, a la suite d’une attaque cardiaque. Son fils avait a peine 15 ans et pour compenser ce vide, Riyad est devenu très attaché à la terre de ses ancêtres, l’Algérie. Un attachement accentué par la perte d’un être très cher, venu par Riyad Mahrez comme une tragédie personnelle. En tous cas, pour le meilleur joueur africain de l’année, la terre de son père et son pays d’origine font partie de son histoire, son présent et son avenir aussi.
L’international algérien tentera, ce mois-ci au Gabon, avec le onze national d’offrir au 40 millions d’Algériens le deuxième titre continental de leur histoire. Pour le milieux de terrain de Leicester City, il y a une impression que le pays a finalement réussi a former une équipe avec des éléments brillants comme son co-équipier Islem Slimani, un formidable buteur, ou Yacine Brahimi de Porto, un dribbleur super doué. Ils sont, selon lui, tous capable de rivaliser avec quiconque une fois sur le terrain.
La première tâche consiste a prendre très au sérieux le groupe dans lequel va évoluer l‘Algérie. Un groupe qui comprend notamment des équipes comme le Sénégal, la Tunisie ou le Zimbabwe. Il s’agit, selon Mahrez, d’un des groupes les plus difficile en Afrique, ajoutant que cette Edition comprend de très bonne sélection. « Nous sommes très conscients que nous faisons partie du groupe le plus complique, mais c’est OK », lancera-t-il. « Nous sommes totalement prêts à y faire face », ajoutera-t-il encore.
Cela étant, Mahrez est plus que déterminé à honorer la mémoire de son défunt père en lui offrant ainsi qu’au peuple algérien le trophée de la CAN 2017. Une fois sur la pelouse du stade du Gabon, mes pensées seront tournées vers le village de Beni Snous. «Mon père est enterré la-bas dans le cimetière du village», dira Mahrez, ajoutant: « Je vais certainement le voir. » Il serait bon pour mon père de décrocher ce prestigieux trophée continental… Il voulait que je joue pour l’Algérie, c’tait son souhait le plus cher.
De Londres : Boudjemaa Selimia