Tout simplement scandaleux! Trois jeunes athlètes représentant l’Algérie aux Championnats arabe cadets d’athlétisme à Tunis ont été rackettés par leurs propres entraîneurs. N’ayant pu digérer ce traumatisme, ces athlètes ont contacté Ahmed Mahour-Bacha, ancienne gloire de l’athlétisme algérien et entraîneur réputé pour son intégrité, afin de les aider à obtenir justice.
Trois athlètes mineurs, représentant l’Algérie aux Championnats arabe cadets d’athlétisme à Tunis, ont fait l’objet d’une véritable infamie. Leurs mésaventures ont été rendues publiques par Ahmed Mahour-Bacha, ancienne gloire de décathlon, aujourd’hui entraîneur réputé pour son intégrité.
Sur sa page Facebook, ce dernier a narré ce qu’il s’était passé, sommant les deux racketteurs de restituer ce qu’ils ont extorqué, sans quoi il allait révéler leur identité. M. Mahour-Bacha a indiqué que cet arrangement répondait à la volonté des parents qui font preuve de clémence envers les deux escrocs.
«Restituez l’argent aux gosses et on mettra cela sur le dos du Chaytane et » had ma chaf had », dit Ahmed Mahour-Bach, exprimant le souhait des mamans de deux athlètes. « Dans le cas contraire, je jure que vous trouverez vos photos d’identité et vos noms publiés sur mon mur Facebook, et qu’une copie des messages de vos 03 athlètes sera adressée aux services concernés du MJS», menace-t-il.
Dans le même post, M Mahour-Bacha a expliqué comment les trois jeunes athlètes (deux filles et un garçon) ont été abusés par leurs coachs qui ont profité de leur inexpérience et de leur fragilité. Ainsi, les racketteurs se sont présentés à la banque munis des passeports des trois jeunes sportifs pour encaisser leurs allocations de voyage et ont, ensuite, contraint les petits à partager avec eux les 100 euros d’indemnité octroyée par la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA).
La FAA devrait immédiatement porter plainte afin de démasquer et punir les auteurs de cet acte infâme, même si M. Mahour-Bacha fait preuve d’une grande magnanimité en taisant, pour l’instant, leur identité.
M.M.