Choix du site de l’AADL 2/ Le grand cafouillage!

Redaction

L’opération du choix du site dans le cadre du programme AADL 2 a débuté hier soir. De nombreux demandeurs ont rencontré d’énormes difficultés à se connecter au site Internet concerné (inscription.aadl.dz). Mais ce qui a rendu son accessibilité difficile, c’est le fait que pratiquement tous les souscripteurs ayant versé leurs premières tranches, un peu plus de 450 000, s’y sont rués dès 20h, accentuant ainsi sa saturation.

Pourtant, le nombre de logements concernés par cette première opération est limité. A Alger, par exemple, il y a un quota de 40 000 unités, alors que le nombre des souscripteurs dépasse les 150 000. Nombre de souscripteurs se sont retrouvés face au fameux message « Code ou mot de passe incorrect ».

Le Ministère de l’habitat n’a pas communiqué au sujet du seuil, en terme de numéro d’inscription, concerné. Il s’est contenté d’affirmer que l’opération allait prendre en considération l’ordre chronologique des inscriptions. Et c’est là où ça se complique.

Un souscripteur d’Alger, dont le numéro d’inscription dépasse les 40 000 (160 042 000 par exemple) n’est à priori pas concerné. Mais parce qu’il y a eu un nombre considérable de dossiers rejetés lors de leurs traitements avant le payement de la première tranche, les souscripteurs ne pouvaient savoir leur ordre chronologique qu’après avoir réussi à accéder au site et à faire leur choix. L’ordre chronologique ne correspond donc pas forcément au numéro d’inscription. Un embrouillamini dans lequel se sont retrouvés beaucoup de souscripteurs.

Les services du ministère de l’Habitat, qui théoriquement doivent connaître le nombre exacte de demandeurs concernés et leurs numéro d’inscription, auraient dû communiquer à ce sujet afin d’éviter la saturation du site et épargner beaucoup de stress aux demandeurs.

Pour les souscripteurs qui se sont exprimés sur différents forums dédiés au logement AADL, si les autorités se sont arrêtées au nombre d’inscriptions, soit 40 000, cela signifie qu’elles n’ont pas tant que ça de logements à proposer.

Elyas Nour