Près d’un quart de million (plus précisément 235 012) de permis de conduire ont été retirés par la police durant l’année 2016. C’est ce qu’a indiqué, aujourd’hui, le vice directeur de la prévention et de la sécurité routière, à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Rachid Ghezali, dans une déclaration faite à une chaîne de télévision privée.
Celui-ci a signalé, dans le même sillage, qu’il y a eu pas moins de 895 485 contraventions. L’officier de la DGSN n’a pas précisé si ce chiffre concerne seulement les permis retirés par la police.
Ce sont les grandes villes qui viennent en haut du tableau avec Alger, Oran, Annaba, Constantine et Sétif. Rachid Ghezali a déclaré que le plus gros des infractions concerne les «dépassements et manœuvres dangereuses ainsi que le non respect de la vitesse autorisé».
Notons que les services de sécurité procèdent au retrait du permis même dans les cas où la réglementation ne prévoit que le paiement d’une amende. C’est en effet le seul moyen trouvé par les autorités pour forcer les automobilistes à s’acquitter des montants de leurs contraventions.
Dans les cas des infractions graves, le permis est retiré en attendant le passage du contrevenant devant une commission qui statue sur la durée du «retrait».
Rappelons que le nouveau code de la route a été adopté la semaine passée par l’APN. Les services de sécurité ne procéderont plus au retrait du permis avec l’instauration du permis à points.
Elyas Nour