La secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, défend ses élus. Elle a animé, dimanche, une conférence de presse en compagnie du président de l’APC de Kouba, Zouhir Bousnina, écarté la semaine dernière par la wilaya d’Alger pour des faits de corruption et de mauvaise gestion. Le maire, issu des rangs du Parti des Travailleurs, s’est défendu d’avoir enfreint les lois. «J’ai été écarté justement parce que je n’ai fait qu’appliquer la loi», a-t-il indiqué.
Le maire de Kouba accuse le fils de l’ancien ministre, Lamine Bechichi, d’être derrière la cabale. «S’il n’y avait pas des personnes qui avaient du pouvoir dans cette affaire, le wali n’aurait pas pris cette décision. Le fils d’un ministre s’approprie un terrain de 600 mètres carrés. En principe, le wali d’Alger protège les deniers publics», a-t-il indiqué.
«Il s’agit d’une affaire liée à des décisions de construction et non de crime», s’écrie, quand à elle, Louisa Hanoune qui défend ainsi l’élu de son parti. «Il y a des walis qui n’acceptent pas l’injustice et qui protègent les élus et d’autres qui exécutent les ordres de façon aveugle. Nous savons tous qu’il y a des règlements de comptes», a-t-elle affirmé tout en se posant la question de savoir si le premier responsable de la wilaya d’Alger peut figurer parmi ce genre de responsables.
Zouhir Bousnina a été suspendu, mardi dernier, par le wali d’Alger. Abdelkader Zoukh reproche au maire de Kouba des poursuites judiciaires dont il fait l’objet de la part de citoyens pour «faux, abus de fonction et l’opposition à une décision de justice». Une décision qui renvoie Louisa Hanoune aux élections législatives de 2017.
Essaïd Wakli