La vitesse maximale des véhicules de transport des personnes et de marchandises sont, désormais, limitées par un arrêté ministériel paru au Journal officiel n° 56. Les conducteurs de bus et de camions n’ont plus le droit de dépasser les seuils de vitesse qui leur sont fixés.
Ainsi, les chauffeurs de véhicules affectés au transport des personnes et comportant plus de neuf (9) places n’ont plus le droit de rouler au-delà de 100 km/h sur les autoroutes, 80 km/h en dehors des agglomérations et sur les routes autres que les autoroutes et 40 km/h en agglomération. Pour les véhicules de transport de marchandises dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 3,5 tonnes et inférieur ou égal à 19 tonnes, leurs conducteurs ne doivent en aucun cas dépasser les 90 km/h sur les autoroutes, 80 km/h en dehors des agglomérations et sur les routes autres que les autoroutes et 40 km/h en agglomération.
En revanche, les vitesses maximales des véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 19 tonnes, affectés au transport de marchandises, sont fixées à 80 km/h sur les autoroutes, à 70 km/h en dehors des agglomérations et sur les routes autres que les autoroutes et à 40 km/h en agglomération.
Enfin, les vitesses maximales des véhicules transportant des matières dangereuses ont été fixées à 70 km/h sur les autoroutes, à 60 km/h en dehors des agglomérations et sur les routes autres que les autoroutes et à 30 km/h en agglomération.
Ces limitations drastiques de vitesse s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le « terrorisme routier » qui fait ces dernières années pas moins de 4000 morts par an. Récemment, le ministre des Transports, Boudjemaâ Talaï, a reconnu que les bus et les camions sont énormément impliqués dans les accidents de circulation les plus meurtriers.