Un accord algéro-espagnol a été signé, mercredi, afin de trouver des solutions à la problématique des embouteillages au niveau de la capitale.
Les autorités ont fait appel, une fois encore, à la compétence étrangère pour résoudre la problématique des embouteillages dans la capitale. En effet, ce phénomène aux conséquences multiples (psychologique, environnemental, sanitaire et professionnel) porte directement préjudice à l’économie nationale.
Selon Chems Eddine Chitour, professeur de thermodynamique et d’économie du pétrole à l’Ecole nationale polytechnique, les pertes sont estimées à 100 litres de carburant par voiture par an, générées en un laps de temps ne dépassant pas une heure d’embouteillage. Avec près d’un million de voitures concernées, on en est à environ 80 000 tonnes, soit l’équivalent de quelque 80 millions de dollars par an au niveau de la capitale.
Pour le professeur Chitour, ce gaspillage affecte indéniablement le pouvoir d’achat des Algériens, portant par là même un préjudice important à l’économie nationale.
Massi M.