L’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE) a lancé, mercredi, une campagne de sensibilisation sur les conditions de stockage et de transport des bouteilles en plastiques sous le slogan «Ne me fais pas boire du poison».
Des chiffres inquiétants ont été communiqués par le président de cette association, Mustapha Zebdi. Ils traduisent un laxisme coupable de la part des pouvoirs publics. Ainsi, 78% de ces boissons contenues dans des bouteilles en plastique sont transportée en parfaite méprise des règlements élémentaires garantissant la préservation de la santé du consommateur.
Exposés au soleil lors de leur transport, de leurs déchargements et même lors de leurs stockage, les composants chimiques de ces boissons se transforment pour devenir des produits toxiques qui sont par la suite consommés par un large public inconscient des méfaits pouvant survenir de leur acte de consommation.
M. Zebdi n’a pas omis de souligner la croissance exponentielle du nombre de personnes atteintes par le cancer, estimé à 50 000 cas par an. Pour le président de l’APOCE, des intoxications chroniques, dont les symptômes n’apparaissent qu’au bout de 10 à 20 ans, dont bon nombre sont causées par des produits qui ont connu des mutations moléculaires à cause de leurs expositions à la chaleur et au soleil, sont à l’origine de perturbations hormonales, voire des cancers. Il a également noté que les régions du Sud sont les plus touchées par ce genre de problèmes.
Environ 5.560 cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés en 2015. Les statistiques fournies par le directeur de la qualité et de la consommation au ministère du Commerce, Sami Kolli, a révélé que les boissons étaient à l’origine de (30%) de ces cas d’intoxication.
Massi M.