Les consulats Algériens en France ne cessent de défrayer la chronique. Agressions, insultes et même des séquestrations ont été signalées et dénoncées par de nombreux ressortissants algériens. En effet, plusieurs de ces derniers ont vécu des véritables mésaventures dans ces administrations consulaires où les agents de sécurité sont accusés de ne reculer devant rien pour violenter les citoyens algériens qui protestent contre l’anarchie ou les insupportables lenteurs bureaucratiques.
L’Association des Algériens des Deux Rives et leurs Amis (ADRA) vient de répertorier officiellement au moins 7 cas de violences, a-t-on appris vendredi auprès de son président Yougourthen Ayad. Ce dernier nous a fait parvenir des certificats médicaux et des procès-verbaux de plusieurs plaintes déposées par des ressortissants algériens contre des agents consulaires qui officient au niveau de plusieurs consultas d’Algérie à Paris. Djiga T., Kahina B., Bahia. K et plusieurs autres algériennes ont confié à l’association ADRA, qui a recueilli leurs témoignages, comment elles ont été agressées physiquement, séquestrées dans des bureaux vides pendant plusieurs heures et leurs téléphones portables ainsi que leurs papiers confisqués par des agents de sécurité ou des responsables des services consulaires brutaux et agressifs.
« Stop aux menaces et aux violences dont sont victimes nos concitoyens dans les consulats », s’écrie ainsi l’association ADRA dans un communiqué parvenu à notre Rédaction où elle donne même les noms de certains agents qui intimident régulièrement les ressortissants algériens. ADRA explique que ces agressions aggravent le climat de tension régnant au sein des consulats algériens en France en raison des pressions constatées « face à la forte demande des ressortissants algériens, notamment les renouvellements des passeports biométriques et les demande de acte S12 pour celles et ceux qui sont nés en France ».
« Nous appelons instamment à une meilleure organisation de l’administration algérienne pour obtenir une meilleure gestion des consulats ainsi qu’une formation des agents administratifs », plaide enfin Yougourthen Ayad. Nous avons tenté de faire réagir les responsables de l’ambassade d’Algérie à Paris. Malheureusement, aucune suite n’a été donnée à nos sollicitations.