Le déficit de la balance commerciale continue de se creuser pour atteindre des niveaux insoutenables. Cette situation a été engendrée par l’écroulement continu des prix de l’or noir.
Malgré tous les efforts consentis en faveur de la réduction des dépenses de l’État, notamment à travers la réduction des importations, l’économie nationale continue son agonie en l’absence de perspectives de sortie de crise.
Pour l’heure, tous les indicateurs sont au rouge. La trésorerie de l’État qui a fait office de moteur de l’économie nationale durant plus d’une décennie, grâce notamment à l’abondance de capitaux issus des hydrocarbures, connaît aujourd’hui un déficit insoutenable.
Fortement tributaire de la rente pétrolière, l’économie nationale se retrouve actuellement captive des aléas des marchés pétroliers. Le Brexit, les conflits régionaux et internationaux, les stocks de pétrole ou encore le cours du dollar sont autant de variables malheureusement déterminants pour l’économie nationale.
Ça fait maintenant deux semaines que l’épée de Damoclès plane sur la balance commerciale. Fortement affectée par un recul substantiel des revenus de la fiscalité pétrolière, le gouvernement peine à trouver une issue de secours. En effet, le prix du baril a encore chuté. Atteignant les 52 dollars il y a 15 jours, il s’est inscrit dans une courbe descendante pour atteindre les 45,72 hier, et 44,78 aujourd’hui.
Les indicateurs de l’OPEP guère rassurants
Les indicateurs publiés par l’OPEP traduisent une nette augmentation de la production pétrolière au niveau des pays du cartel. Les niveaux de production se sont établis à 33 millions de barils jour en juin 2016, au lieu des 32,6 millions en mai de la même année, cet état de fait a principalement été boosté par une augmentation de la production en Lybie, au Nigeria, mais surtout en Iran. Les données de l’OPEP augurent de jours difficiles pour l’économie algérienne qui attend toujours une stabilité des marchés.
Massi M.