Crise/ Le FMI pense que l’Algérie peut s’en sortir

Redaction

Contrairement à la Banque mondiale, le Fond monétaire international n’est pas franchement pessimiste. Dans un entretien accordé au blog du FMI, le Directeur général qui s’occupe de l’Algérie au sein de l’institution monétaire, Jean-François Dauphin, estime que la chute des prix du pétrole est une bonne opportunité pour que l’Algérie diversifie son économie.

«Le pays (l’Algérie -NDLR) a devant lui une occasion exceptionnelle de se  concentrer sur la mise en œuvre de ces réformes essentielles et de refaçonner ainsi son économie sur un modèle plus pérenne», a noté M. Dauphin qui a estimé  que l’Algérie pouvait «encore réduire sa dépendance à l’égard des recettes pétrolières et diversifier son économie». Il a suggéré, d’ailleurs, de mettre en place «les bonnes incitations et un climat propice au développement du secteur privé», tout en soulignant que «les autorités sont parfaitement conscientes de la nécessité  de cette évolution et ont très récemment adopté une stratégie pour recadrer  le modèle de croissance du pays».

Selon cet expert, qui a séjourné en Algérie en juillet dernier, le renforcement des perspectives de croissance de l’Algérie  repose sur l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de la gouvernance économique, le développement des marchés de capitaux, l’encouragement des investissements étrangers et l’amélioration du marché du travail tout  en assurant une protection appropriée des travailleurs.

S’agit-il là d’une analyse objective ou est-ce un renvoi d’ascenseur suite au prêt de cinq milliards de dollars consenti par l’Algérie au FMI?

Essaïd Wakli

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