En guise d’alternative à la baisse de la fiscalité pétrolière, le gouvernement prévoit, pour l’année prochaine, de recourir, une fois de plus, à la poche du citoyen. Cette option, contestée par nombre d’experts, conduira inévitablement à une envolée des prix.
Le gouvernement prévoit d’augmenter l’apport de la fiscalité ordinaire au budget de l’Etat l’année prochaine. Cette mesure, longuement débattue lors du dernier Conseil des ministres, sera, selon des sources concordantes, validée en septembre prochain et entrera en application l’an prochain.
Présenté par le ministre des Finances, ce nouveau plan prévoit d’augmenter l’apport de la fiscalité dite ordinaire. Le but de cette mesure est de se délester peu à peu de la fiscalité pétrolière amenuisée par la chute continue du prix du baril. Le gouvernement tente à travers cette mesure d’éviter de s’endetter auprès des institutions internationales.
Des voix parmi les experts s’élèvent déjà pour dénoncer cette politique. Pour eux, cette option aura des répercussions très graves sur le pouvoir d’achat des Algériens, d’autant plus que les secteurs d’activités qui seront touchés de plein fouet par cette augmentation d’impôts seront le commerce en général et les PME.
Malgré les dégâts pouvant être occasionnés par de telles mesures le gouvernement est déterminé à poursuivre son action.
Massi M.