Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a annoncé, hier dimanche, une réduction du nombre de festivals, une révision des budgets ainsi qu’un réajustement des mécanismes de gestion.
Les premiers effets de la crise financière engendrée par le recul des recettes issues des hydrocarbures se font sentir dans le secteur de la culture. C’est dans ce contexte que le ministre de la Culture vient de présenter les mesures arrêtées par son département pour y faire face. Ainsi, la première de ces mesures consiste en la réduction du nombre de festivals qui passe de 186 à 77, l’année en cours.
«Il faut maintenir les festivals à caractère international», a affirmé le ministre, car «ils représentent la vitrine de la culture algérienne». Certains festivals seront fusionnés à l’instar du festival de la calligraphie arabe et celui de la miniature et des arts décoratifs. D’autres encore se tiendront un an sur deux tel le festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv) ou du festival national de musique diwan à Béchar.
Le ministre a également insisté sur le fait d’asseoir une gestion plus efficace qui, assortie aux coupes budgétaires, assureront le bon fonctionnement et la continuité des activités de son département.
Déjà préoccupation secondaire des pouvoirs publics, le secteur de la culture est certainement celui qui pâtira le plus de la diminution de la capacité de financement de l’État. Il connaîtra des années de vaches maigres qui aggraveront sa déliquescence.
Masssi M.