Djamila Amrane, née Danièle Minne, éternelle militante de la cause algérienne, s’est éteinte, samedi, à Alger. La moudjahida s’est distinguée par son attachement pour deux causes, celle de l’Algérie indépendante et celle de l’émancipation de la femme algérienne.
Danièle Minne n’est plus. La militante algérienne est décédée samedi à l’âge de 77 ans, des suites d’une longue maladie. Porteuse de valises et poseuse de bombes durant la bataille d’Alger, la résistante n’a jamais cessé de militer que ce soit durant ou après de la guerre de libération nationale.
Née dans une famille de fervents militants de la cause nationale, Danièle Minne a vite rejoint les rangs de la résistance pour ensuite être incarcérée en décembre 1957, à la prison de Barberousse, puis en France, avant d’être libérée en 1962.
A l’indépendance, elle choisit la nationalité algérienne pour devenir Djamila Amrane. Son parcours post-indépendance a été singulièrement marqué par sa lutte pour l’émancipation de la femme algérienne. Enseignante universitaire, historienne et poétesse, cette figure incontestable de la guerre de libération nationale a été l’auteur de plusieurs ouvrages dont le plus illustre est «Des femmes dans la guerre d’Algérie».
Massi M.