L’ex-ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, a présenté sa recette pour permettre à l’Algérie de réussir son décollage économique. M. Khelil recommande, ainsi, une diversification de l’économie, une intensification de l’investissement étranger ainsi qu’une reforme complète des systèmes bancaire et diplomatique.
Exposant, samedi, devant les étudiants de l’université de Bouira, sa recette pour une sortie de crise, le très controversé ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, a appelé les autorités à réformer complètement le système économique. Cette reforme, a-t-il affirmé, nécessitera des sacrifices importants commençant, notamment, par une levée partielle des subventions étatiques qui plombent les caisses de l’Etat. Il a expliqué que les pouvoirs publics se doivent de réajuster leur politique de subvention en veillant à ce que celle-là puisse être orientée afin qu’elle soit profitable aux seules catégories vulnérables.
M. Khelil s’est étalé sur le concept de «décollage économique». Pour lui, ce décollage tant attendu ne peut se réaliser sans une volonté réelle des autorités de rompre avec leur politique rentière.Cette rupture, a-t-il indiqué, consiste essentiellement en la mise en place d’une stratégie à long terme visant à intensifier la production nationale et par là même, l’exportation qui permettra d’accumuler les devises.
L’ex-ministre de l’Énergie porte une attention particulière à l’action de la diplomatie. Pour lui, l’Afrique représente aujourd’hui l’un des plus grands marchés dans le monde que l’Algérie doit conquérir. Pour ce faire, une reforme profonde du ministère des Affaires étrangères et de la diplomatie algérienne est nécessaire pour donner plus d’efficacité et c,e en l’orientant vers la diplomatie-économique.
Massi M.