Draria (Alger)/ Où sont les autorités ?

Redaction

Nous assistons à une grave infraction aux lois de l’Urbanisme et de la construction au niveau du Chemin des Crêtes- Draria (Banlieue d’Alger). Une construction a été érigée dans un quartier résidentiel sans aucun respect du cahier des charges  qui régit la zone.

Le propriétaire, M BOUCHINA Abdelmadjid,  a carrément  violé  les conditions du cahier des charges et du permis de construire délivré par l’APC :

  • Coefficient d’occupation du terrain à presque 100%.
  • Construction d’un R+3 et une buanderie (Cahier des charge R + 2).
  • Piétinement sur les trottoirs et appropriation de la voie publique (escalier sur les trottoirs) ;
  • Ouverture de Balcons de part et d’autre sur les deux voisins sans se préoccuper de leur intimité.
  • Travaux de construction qui durent jusqu’à 4 H du matin,
  • Arrachage du poteau électrique de Sonelgaz
  • Éventrement des trottoirs.

Cette construction a défiguré complètement le plus beau quartier de Draria et la population est offusquée par  l’immobilisme et le laissez aller des services concernés.

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Ces infractions  ont été signalées par le collectif des résidents  aux services de L’APC, de L’inspection de L’Urbanisme et de la Daïra pour mettre un terme à ces travaux et normaliser cette situation.

Malgré un arrêt des travaux notifié au propriétaire par l’APC,  M BOUCHINA a défié tout le monde et a imposé sa loi en procédant au coulage de la dernière dalle. Les  résidents refusent cette agression caractérisée contre leur quartier.

S’agit –il d’une promotion immobilière ?

S’agit-il d’un bâtiment administratif ?

S’agit-il d’un Centre commercial ?

 Le cahier des charges n’autorise aucunement les trois cas.

Qui protège cet individu sans foi ni loi ?

Y a-t-il complicité quelque part ?

Où est l’autorité de L’Etat ?

Cette personne prétend (selon ses dires) qu’il est cautionné et protégé par des hauts responsables locaux et à l’échelle de la Wilaya d’Alger. Nous, collectif des résidents commençant à croire à ses dires, sinon comment peut-on alors expliquer le fait que les plaintes déposées, sont restées sans suite ?

Les questions restent posées.

Les autorités doivent agir avec toute la rigueur et fermeté pour que de telles infractions ne se reproduisent plus.

Les résidents directement concernés ont déjà pris leurs responsabilités, la justice a été saisie sur cette situation et une procédure est en cours. Nous croyons en notre justice et espérons que le quartier retrouve sa cohérence architecturale…

 

Najib M. 

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