Zak Ostmane, un homosexuel algérien réfugié en France et militant engagé en faveur de la défense des droits des personnes homosexuelles, a vécu l’enfer pendant près de 36 heures lorsqu’il était drogué, séquestré, violé et battu à Marseille.
« C’est le vendredi 3 mars au soir, dans un bar gay du centre de Marseille, qu’a débuté le calvaire de Zak Ostmane. Sous ce qu’il présume être aujourd’hui l’influence de drogues, il aurait suivi un homme dans un hôtel, où une troisième personne les aurait rejoints », relate le quotidien français L’Humanité. Pour l’heure, deux suspects, un ancien légionnaire (militaire français) de 31 ans et un autre, signalé comme déserteur depuis le 1er mars, ont été arrêtés.
En France, le sort tragique de Zak suscite une véritable polémique. Sa photo, le visage tuméfié, allongé sur un lit d’hôpital a fait le tour des réseaux sociaux. Rappelons enfin que Zak avait fui l’Algérie en 2014 après avoir publié publiquement un manifeste où il assume et défend son homosexualité.