Malgré les discours se voulant rassurants des autorités, l’économie algérienne va de mal en pis. Selon les données de l’Office national des statistiques, le taux de croissance au premier semestre de l’année en cours a été de 3,7%. Il était de 3,9% durant la même période de l’année écoulée.
Selon l’ONS, cette croissance dépend toujours du secteur des hydrocarbures. Ce secteur, à lui seul, a généré une valeur ajoutée de 7,1% durant la période indiquée. Les hydrocarbures ont connu une croissance molle de 2,6% durant les premiers mois de l’année dernière.
Même le secteur agricole, qui connaît depuis des années une croissance forte, n’a enregistré qu’une évolution de 3% durant les premiers mois de 2017. Cette évolution était de 4% l’an dernier.
La combinaison de la croissance du secteur agricole avec celle des autres secteurs d’activité hors hydrocarbures ont conduit à une croissance du PIB hors hydrocarbures de 2,8% au premier trimestre 2017 contre 4% au premier trimestre 2016, indique l’ONS.
Rania Aghiles