Economie/ Un Prix Nobel  à Alger

Redaction

Le  français Jean Tirole, prix Nobel d’économie en 2014, sera  jeudi prochain à Alger pour l’inauguration de «l’African Meeting» de la société internationale d’économétrie.

Jean Tirole, professeur à  la Toulouse Schools of Economics, est notamment connu pour ses travaux dans de très divers domaines (économie industrielle, régulation des monopoles et réseaux, modèles d’affaires biface). Sa volonté de travailler avec l’Algérie s’était déjà exprimée il y a deux années, lorsqu’il avait signé  un protocole d’accord pour la création d’une école d’économie industrielle à Alger, sur le modèle de celle dont il est le directeur scientifique à Toulouse.

Les professeurs Nour Meddahi, de Toulouse School of economics et Raouf Boucekkine d’Aix-Marseille , membres de la société d’économétrie ont contribué à obtenir l’appui de la Banque d’Algérie pour la tenue de cette rencontre de trois jours à Alger. C’est d’ailleurs la Banque d’Algérie qui héberge l’événement à son Ecole supérieure des banques (ESB) à Bouzaréah, du jeudi 29 juin au samedi 1er juillet.

Des invités de très haut niveau

La conférence continentale d’Alger de la société d’économétrie qui succède à celle de l’Afrique du Sud en 2016, réunira de nombreuses sommités de l’économie. Au nombre de ces derniers, le professeur Bernard Salanié (Columbia University), spécialiste d’économie publique, 
le professeur Pierre-André Chiappori (Columbia University), spécialiste des comportements des ménages, de la théorie des contrats et de la théorie du risque et de l’assurance, le professeur  Jean-Charles Rochet (University of Zurich), spécialiste de la finance et des organisations industrielles, le professeur Drew Fudenberg (MIT- Harvard), spécialiste de la théorie des jeux, ou encore  le professeur Philippe Aghion (Collège de France and LSE), macro-économiste français de renom, spécialiste de l’innovation dans les nouveaux modèles de croissance.

La rencontre africaine de la société d’économétrie sera également l’occasion de se pencher sur le cas pratique Algérie. Le professeur Raouf Boucekkine, membre de la  «task-force»  auprès du Premier ministère, réunira autour de lui une réflexion sur «la trajectoire du développement algérien dans le contexte de rareté des ressources externes».

L.R.