Le Conseil des lycées d’Alger (CLA) s’attend à une rentrée scolaire difficile au vu du retard dans sa préparation. Dans un rapport établi par ce syndicat, il est signalé que pratiquement rien n’a concrètement été fait pour l’heure.
Le rapport signale, à cet effet, que les enseignants n’ont pas encore eu connaissance de leur emploi du temps par exemple. D’autre part, le listing des classes n’a pas encore été établi. Autrement dit, les enseignants ignorent encore le nombre d’élèves par classe qui pourrait, selon le CLA, évoluer de 30 durant la première semaine, à 50 après deux ou trois mois.
L’autre problème est lié aux livres scolaires, notamment ceux de la deuxième génération de la 1ère et 2e année primaire ainsi que ceux de la 1ère année moyenne. Théoriquement, ils devraient être déjà livrés aux établissements scolaires. Or, rien n’a été fait jusque là.
Selon le CLA, le ministère de l’Education devrait se préparer également à faire face à un déficit en enseignants. Nombre de ceux nouvellement nommés ont opté pour d’autres secteurs. Ce qui provoquera inéluctablement un retard de plusieurs jours ou semaines pour certaines classes.
Sur un autre plan, le syndicat s’est penché sur les derniers résultats du Baccalauréat. D’après le CLA, 60% des nouveaux bacheliers ont décroché leurs billets pour l’université grâce aux cours particuliers. Ces derniers deviennent, comprend-on, nécessaires, au vu de la qualité des cours prodigués par l’école publique.
Elyas Nour