Plus de 60 % des lycéens ont eu des moyennes ne dépassant pas les 10 sur 20 lors des examens du premier trimestre. Un fait qui met, une nouvelle fois, en évidence la médiocrité dans laquelle baigne l’éducation nationale. Le constat a été fait par le Conseil des Enseignants des Lycées Algériens (CELA) lors de sa réunion d’avant-hier.
Celui-ci relève « la faiblesse des résultats du premier trimestre, qui sont désastreux à tous les niveaux et pour toutes les matières ». A cet effet, il est indiqué dans un tableau récapitulatif que les notes des élèves de la première année secondaire ont données une moyenne trimestrielle de 08 ,93. Près de deux tiers d’entre eux (64%) n’ont pas eu une moyenne de plus de 10 sur 20. Pour la deuxième année, il y a eu une moyenne générale des notes de 9,32 (55% n’ont pas eu 10 et plus), alors que les lycéens de la troisième année ont eu une moyenne de 9,03 (59% en deçà de 10). Le syndicat ne s’est pas attardé, dans son communiqué, sur les raisons de cette « catastrophe » se contentant de communiquer les chiffres.
Il est clair que si l’on prend les résultats de ce premier trimestre comme indicateur, ceux du Baccalauréat s’annoncent calamiteux. Néanmoins, il reste deux trimestres pour se rattraper. Des résultats quasi similaires ont été enregistrés l’année dernière, ce qui n’a pas empêché près de 50% (49,79%) des candidats de décrocher le Bac.
Par ailleurs, les résultats des élèves du cycle moyen ne sont pas meilleurs. Certains ont mis en avant la faiblesse des notes des scolarisés de la première année moyenne (les élèves de 38 wilayas ont eu des moyennes inférieures à 10) pour remettre en cause les réformes de deuxième génération lancées par Noria Benghebrit. Or, les résultats des élèves de la deuxième année moyenne sont tout aussi catastrophiques, puisque les élèves de 32 wilayas n’ont pas eu une moyenne supérieure à 10.
Elyas Nour