Les effets de la crise financière se font de plus en plus sentir en Algérie. L’inflation monte en flèche et bat des records. Les augmentations des divers produits alimentaires provoquent un effritement inquiétant du pouvoir d’achat des Algériens.
Les chiffres sont effarants. Avec une monnaie nationale en chute libre face au dollar et l’euro, une baisse drastique des recettes en devises des exportations des hydrocarbures et une réduction importante des investissements publics, l’économie algérienne entre dans cercle infernal qui occasionne des dégâts sur les citoyens lambda.
Preuve en est, au niveau des marchés, les prix s’affolent. A titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais se sont caractérisés par un relèvement de 3,8% traduisant une augmentation des prix de la viande de poulet (+12,6%), des fruits (+7,8%), des légumes (+8%) et de la pomme de terre (+9,8%), indique l’indice établit par l`Office national des statistiques (ONS).
Les prix de l’habillement ont connu une augmentation de +0,3% en mars 2017 par rapport au mois précédent, les logements et charges de +0,9%, les meubles et articles d’ameublement de +0,2%, la santé et hygiène corporelle de +0,3%, les transports et communication de +0,6%, alors que les prix relatifs à l’éducation-culture-loisirs ont accusé une stagnation.
L’inflation s`est située enfin à +7% jusqu’à fin mars 2017. En 2013, le taux d’inflation était d’à peine 3,25 % et en 2014, il ne dépassait pas les 2,92 %.