Acculé de toutes parts, suite à l‘effondrement d’un immeuble lui appartenant à El Achour, l’architecte et promoteur immobilier, M’hamed Sahraoui, a fini par réagir.
Il explique, dans un communiqué envoyé à la presse, que la résidence URB 2000, construite à El-Achour, a bénéficié d’un permis de construire délivré en 1999 par l’APC d’El Achour. Il affirme, en revanche, qu’il a envoyé un dossier de régularisation (mise en conformité) en novembre 2015 à l’APC d’El-Achour qui n’a pas donné suite. Passé 20 jours, «le permis de construire peut –être considéré comme acquis», indique le promoteur, précisant que les études de sol ont été réalisées «selon les normes».
Contrairement à ce qu’affirme le ministère de l’Habitat, M’hamed Sahraoui rappelle que l’effondrement de l’immeuble est dû «aux travaux de terrassement inconsidérés effectués par le promoteur Hattou Eliès». «Ce dernier avait été, au demeurant, mis en demeure un mois auparavant, de cesser les travaux de terrassement, pour le motif qu’ils menaçaient la solidité du bloc des studios mitoyen», indique encore le promoteur.
Le ministère de l’Habitat a imputé l’effondrement de la bâtisse au non respect des normes de construction par M’hamed Sahraoui.
Essaïd Wakli