Le compte à rebours est officiellement lancé, ce samedi, pour les élections locales qui auront lieu le jeudi 23 novembre prochain. Le coup d’envoi a donc été donné avec la convocation officielle du corps électoral par le président de la République.
Cette convocation du corps électoral signifie que les partis politiques et les indépendants peuvent désormais entamer les démarches de candidatures en vue de ce scrutin durant lequel seront renouvelés les membres des Assemblées populaires communales (APC) et des Assemblées populaires de wilaya (APW). L’élection pour les deux assemblées de base de l’édifice institutionnel algérien auront lieu le même jour, mais dans des urnes distinctes.
Les élections locales de cette année auront lieu conformément au nouveau code électoral. De nombreux partis politiques ne pourront pas présenter des listes un peu partout dans le pays. La loi exige en effet que pour être présent dans une circonscription (donc commune ou wilaya), il faut justifier d’un suffrage égal ou dépassant 4% lors du précédent scrutin. Ce qui n’est pas évident pour les partis nouvellement créés ou ceux qui avaient boycotté l’élection de 2012. Mais une alternative existe pour ces formations politiques: ils ont la possibilité de faire parrainer leurs listes par des signatures d’électeurs (50 pour chaque candidat aux élections locales) ou celles d’au moins 10 élus.
Depuis quelques années, les candidats ne se bousculent pas forcément aux élections locales. Car, dépourvues de ressources financières suffisantes, les Assemblées communales sont souvent ingérables. Une situation qui pourra changer en revanche si les autorités revoient le Code communal et de wilaya. Donner plus de prérogatives aux élus est une revendication qui revient chez tous les élus locaux du pays.
Rania Aghiles