Les élections locales minent le FLN/ Amar Saâdani aurait jeté l’éponge

Redaction

Le Front de libération national (FLN) fait face à une grave crise interne à l’approche des élections locale. La pomme de discorde : la manière dont ont été confectionnées les listes électorales pour les locales du 23 novembre prochain. L’ex-SG du parti, Amar Saâdani, aurait même jeté l’éponge, à peine quelques jours après sa réapparition surprise, pour dénoncer des dérives au sein de la commission de recours du parti.

Les listes électorales où l’éternel sujet de bisbilles au sein de l’ex-parti unique. Cette fois-ci, la discorde est profonde, au point de déclencher des actions de protestation violentes notamment à Tebessa, Ouargla, Mila et Oum El Bouaghi, avec notamment le saccage de plusieurs bureaux du parti par des militants en furie.

L’objet de la discorde n’est autre que les listes électorales et surtout la manière dont ils ont été confectionnés. Pour le militant lambda comme pour certaines figures du parti, ces listes sont loin d’être représentatives. Parmi ceux qui ont ouvertement protesté contre les entorses multiples au règlement enregistrées dans le processus de confection de ces listes, on trouve Amar Saâdani, dont le retour reste toujours énigmatique. En effet, à peine quelques jours après sa réapparition surprise au sein de l’instance de recours du FLN, ce dernier aurait jeté l’éponge, rapporte le quotidien Echourouk, ce dimanche, ajoutant que ce départ inattendu a été causé par un profond désaccord avec Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le parlement.

Le quotidien arabophone souligne également que les deux cadres du parti entretiennent des relations conflictuelles depuis toujours, mais cette fois le différend a trait au mode de fonctionnement du parti qui part à la dérive, notamment depuis l’arrivée d’Ould Abbès aux commandes. À ce sujet, les accusations très graves sont lancées par la base militante. La direction du FLN est pointée du doigt pour avoir monnayé ses listes pour les locales. Ainsi, le membre du bureau politique, Abdelkader Zahali, et le SG du parti, Djamel Ould Abbès, sont accusés d’avoir écarté plus de 70% de militants pour imposer des nomades politiques sans se référer aux instances compétentes.

M. M.

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