C’est devant leur écran de télévision que les joueurs de l’équipe nationale de football devront suive le Mondial 2018. En s’inclinant, aujourd’hui, devant leurs homologues zambiens à Lusaka, par 3 buts à 1, ils ont dilapidé toutes leurs chance d’être présents en terre russe.
La débâcle des Verts s’est dessiné très tôt dans la partie. A la 8ème minute déjà, le bourreau Mwila a planté la première banderille de LA tête devant une défense axiale algérienne étrangement passive.
Dans le champs de patates de Lusaka, l’équipe algérienne n’a 0 aucun moment réussi à réagir. Mieux, ce sont les Zambiens qui ont accentué leur domination, parvenant à aggraver la marque à 33ème minute par ce diable de Mwila qui a fusillé Mbolhi à bout portant, suite à un indescriptible cafouillage dans les la surface de réparation.
De retour des vestiaires après la pause, le sélectionneur national a tenté de réajuster sa composition, très hasardeuse du reste, en intégrant le jeune Attal à la place du nouvel arrivant Hassani. Ce changement a donné un semblant d’allant aux Verts qui ont réussi à réduire la marque par l’entremise de Brahimi d’un tir croisé à la 54ème minute.
L’équipe nationale n’a même pas Su tirer profit de sa supériorité numérique, suite à l’expulsion de Sakara une minute plus tard. Pire, ce sont les Zambiens qui ont porté l’estocade à la 88ème minute, privant les Algériens d’une troisième participation consécutive à une Coupe du monde, après celles de 2010 et 2014.
Moralité: tant qu’on continuera à bricoler pour juste satisfaire à une urgence politique, au lieu de construire sur des bases sérieuses, la réussite ne peut être au rendez-vous.
L.R.
