Emploi/ Abdeslam Bouchouareb, l’illusionniste  

Redaction

Le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, a affirmé que son secteur a été porteur de richesse depuis 2015. Selon lui, les investissements ont permis de financer des projets qui ont généré de l’emploi. Mais, cet état des lieux tout en rose n’est recoupé par rien dans la réalité.

Le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, a défendu son bilan, qu’il estime positif, lors de son passage, ce dimanche, sur les ondes de la radio nationale. Les investissements, la sous-traitance et surtout, l’emploi sont autant d’éléments qui font, à son sens, la force de sa politique industrielle. Sur le terrain, les résultats sont loin d’être aussi reluisants et le chômage continue de détruire la jeunesse algérienne.

Selon le ministre, «les investissements sont en augmentation permanente depuis 2015. En 2016, nous avons enregistré 7780 projets. En valeur, nous avons une hausse de 19%. Pour les emplois, la hausse est de 15 %». Une attitude optimiste et des effets d’annonce en cascade qui ‘excluent nullement le doute, notamment en ce qui concerne la création de postes d’emploi d.

En vérité, la poignée d’emplois générée par le secteur de l’industrie demeurent insignifiants par rapport à la demande. Selon des sources indépendantes, près de 40% des jeunes algériens ne trouvent pas de travail, parmi lesquels des personnes surdiplomées.

Massi M.