Avant la tenue des législatives, les autorités ont promis monts et merveilles aux citoyens pour les pousser à voter massivement. Mais une fois les élections terminées, ces promesses s’avèrent n’être que de simples esbroufes.
Il y a une quinzaine de jours, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a multiplié les promesses. Il a assuré que le projet AADL 1 sera achevé au mois de juin et que d’ici le mois prochain, près de 20 000 logements seront distribués. Mais une nouvelle fois, les promesses du ministre sont confrontées à la réalité : sur les 9000 logements qui devaient être distribués avant la tenue des législatives, aucun ne l’a encore été. Pis, les souscripteurs sont même sortis dans la rue pour dénoncer les retards dans la livraison. Car, depuis le temps que Tebboune promet «d’en finir avec AADL1», le problème reste pendant.
L’autre promesse « vendue » aux Algériens avant la campagne électorale est le recrutement massif d’enseignants. Le ministère de l’Education avait annoncé l’ouverture de 40 000 postes budgétaires. Or, le nombre d’emploi qui seront disponibles sur concours ne dépassera pas les 1009. Il est vrai que certains de ceux qui ont été admis au concours de l’an dernier sont appelés à rescousse pour occuper des postes de permanents. Mais le chiffre de 40 000 est visiblement destiné à produire une adhésion à l’opération électorale. Sans plus.
La ministère de l’Education nationale organisera, mardi, une conférence de presse pour s’expliquer. Mais la pilule est difficile à faire passer.
Essaïd Wakli