Pour garantir son avenir énergétique, l’Algérie n’a nullement besoin d’exploiter du gaz de schiste ou de chercher encore davantage de gisements de pétrole. Son potentiel solaire lui suffit largement pour couvrir ses besoins dans le futur. Elle peut même exporter de grandes quantités d’énergie solaire, assure le professeur algérien Samir Flazi.
« Une attention particulière est accordée au Sahara algérien en termes de potentiel solaire devant permettre de capturer assez d’énergie solaire afin de répondre aux besoins énergétiques de son développement durable à l’agriculture et la repopulation du Sahara outre l’exportation vers l’Europe, en utilisant des systèmes solaires à grande échelle », indique ce chercheur lors de la conférence internationale des énergies renouvelables et la qualité de l’énergie tenue à Madrid en Espagne.
Pour ce professeur de l’université d’Oran (USTO-MB), l’Algérie peut « devenir un modèle pour d’autres pays ». Il suffit juste que les autorités mettent en valeur ces trois atouts : la surface et le potentiel solaire, l’immensité du Sahara et les possibilités qu’il offre pour la production d’énergie et la possibilité de son exportation.
Il est à rappeler que « la qualité du rayonnement solaire algérien permet à l’Algérie de se classer parmi les trois pays qui disposent des meilleurs gisements solaires dans le monde », comme l’a précisé récemment Mouloud Bakli, Director Solar Business à Air Liquide, leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé.