Enquête. Blocages à l’entrepreneuriat/ Les lourdeurs administratives et le manque de financements au banc des accusés

Redaction

Les lourdeurs administratives et le manque de financements sont les deux principaux blocages qui empêchent les jeunes algériens de réussir dans leur parcours d’entrepreneurs. Selon une étude commandée par JIL FCE, une section du Forum des Chefs d’entreprise (FCE) chargée de mobiliser et encourager les chefs d’entreprise de moins de 40 ans, 66 % des jeunes entrepreneurs sont déçus par les lourdeurs administratives et fiscales. 

Les résultats de cette étude ont été tirés d’une enquête réalisée par le cabinet  Bravehill et menée auprès de 627 jeunes entrepreneurs algériens âgés de 20 à 39 ans. Cette enquête nous apprend également que le manque de sources de financements déçoit 59 % des jeunes entrepreneurs.

Le mauvais niveau des ressources humaines est l’autre obstacle auquel sont confrontés les entrepreneurs en herbe. Ils sont pas moins de 33 % à exprimer leur déception face à cette triste réalité. Et contrairement aux idées reçues, la majorité des jeunes entrepreneurs s’auto-financent pour réaliser leurs projets. En effet, 67 % d’entre eux mettent en place leur projet avec leur propre apport financier. 37 % uniquement ont créé leurs entreprises avec des crédits obtenus via des dispositifs de l’Etat.