C’est une enquête menée entre 2009 et 2016 au niveau service de Médecine légale du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou qui le démontre : les problèmes de voisinage sont la première source de la violence en Algérie.
Lorsque les enquêteurs ont planché sur les motifs ayant entraîné des coups et blessures volontaires aux victimes hospitalisées, ils ont découvert que les problèmes de voisinages arrivent en tête avec 2 939 victimes, suivis par la provocation verbale avec 2 615 cas, les problèmes familiaux avec 1 971 victimes, le vol avec 1 928 victimes et les problèmes de circulation et de stationnement avec 1 026 cas. Le reste des cas est lié à des agressions en état d’ivresse, à des problèmes de travail, de justice, d’argent, scolaires et autres, a indiqué expliqué à ce sujet le Pr Brahim Boulassel qui a révélé les résultats de cette enquête sociologique et médicale à la fois à l’occasion du 6eme congrès national de psychiatrie abrité par l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) Fernane Hanafi de Oued Aissi.