Après des années d’hésitation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a finalement sauté le pas. Il vient d’accorder l’agrément à trois universités privées. Une première en Algérie.
Les trois universités sont implantées à Alger pour deux d’entre elles, et la troisième est sise à Blida. La première s’appelle IMAA (Institut de management d’Alger). Il s’agit en réalité de la transformation de l’ancien INSIM (Institut supérieur de management) en un institut universitaire. Son directeur s’appelle Mohamed Zerourou, l’ancien directeur de l’INSIM de Tizi-Ouzou et de Béjaïa. L’analyste économique Abdelhak Lamiri en est le principal actionnaire.
L’IMMA dispensera des cours de comptabilité, management, techniques managériales et marketing et communication. Les locaux de cette université sont situés au centre-ville d’Alger.
Le deuxième institut ne diffère pas du premier. Il s’appelle MDI Business School. Il délivre déjà des diplômes en management, gestion des affaires et comptabilité. Il appartient à l’homme d’affaires Brahim Benabdesselam, un des vice-présidents du FCE (Forum des chefs d’entreprises). L’école est également implantée à Alger.
Le troisième institut est situé à Blida. Il est spécialisé dans les langues étrangères. L’identité de son patron n’est pas encore connue.
Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, on a reçu une quinzaine de demandes de création d’universités privées. Parmi les dossiers déposés, on compte ceux de Cévital, de l’ETRHB et du groupe Mehri.
Rania Aghiles