Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, a annoncé, ce dimanche, lors d’une rencontre avec les cadres de son département, l’ouverture du secteur de la gestion des déchets au privé.
Selon les propos du ministre, c’est la totalité du processus de gestion des déchets qui est libéralisé, que ce soit, la collecte des ordures ménagères et le tri sélectif des déchets ainsi que la gestion des centres d’enfouissement technique. Toutefois, le ministre a adopté une position assez prudente en évoquant la concrétisation de cette politique de libéralisation. «Mon département est ouvert à toutes les propositions émanant des opérateurs privés intéressés», a-t-il répondu aux questions des journalistes lors d’un point de presse.
Le secteur de la gestion des déchets est porteur et ne concerne pas seulement les déchets ménagers. À cet effet, plusieurs observateurs ont qualifié les propos du ministre « d’ambigus ». Selon eux, ces déclarations ne sont pas très claires et sont sujettes aux interprétations, car les déchets industriels pourraient aussi être soumis à la libéralisation.
Dans le même cadre, il a été décrété que toutes les unités industrielles se doivent de construire des «stations de traitement des eaux usées et de designer un délégué à l’environnement». Le principe du « pollueur payeur » sera dorénavant de rigueur, a affirmé le ministre en s’adressant aux entreprises qui songeraient à outrepasser les nouvelles dispositions.
Massi M.