Le contrat signé entre la Fédération algérienne de football (FAF) et l’actuel sélectionneur national, Lucas Alcaraz, fait couler beaucoup d’encre. Le contenu dudit document révèle une certaine soumission de la FAF au bon vouloir du technicien andalou.
«Alcaraz dicte et Kheireddine Zetchi signe», c’est en somme, l’idée véhiculée par les observateurs qui critiquent vertement un contrat aux clauses incroyablement avantageuses au sélectionneur.
L’histoire a commencé avec les révélations de Compétition et d’autres médias, mardi, pointant du doigt des défaillances dans le contenu du contrat signé par les deux parties. Ces révélations ont déclenché un véritable séisme dans le milieu portant un coup fatal au peu de crédibilité qui reste à la FAF.
Ainsi, l’instance fédérale garantit au sélectionneur une prime de 50 000 euros en cas de qualification des verts à la phase finale de la coupe d’Afrique des nations (CAF) et 50 000 euros en cas de qualification à la demi-finale. Ce qui a le plus choqué, c’est l’engagement de la fédération à régler trois salaires à Alcaraz (60 000 euros par mois), soit 180 000 euros s’il venait à être renvoyé suite à l’élimination de la sélection nationale de la prochaine CAN.
Cet accord est scandaleux dans la mesure où son contenu reflète une soumission manifeste de la FAF à la volonté de l’entraîneur espagnole. En plus d’avoir profité des largesses de la fédération, Alcaraz, a pu imposer deux assistants débutants auxquels la FAF a généreusement offert des salaires de 5 000 euros par mois, révèle la même source.