Equipe nationale/ Feghouli plaide en faveur de Belmadi

Redaction

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Sofiane Feghouli aimerait voir Djamel Belmadi à la tête du staff technique national. C’est ce qu’il a affirmé, hier, dans l’émission «C’est vous l’Expert» du site «La gazette du fennec».

«Moi franchement je n’ai qu’un nom pour le futur sélectionneur, c’est Djamel Belmadi. C’est une vraie bonne personne qui aime la sélection d’Algérie et qui est compétent», a-t-il déclaré avec la franchise dont l’international algérien a l’habitude de s’exprimer, avant d’ajouter : «Quand on a joué le Qatar avec l’Algérie, ils étaient très bien en place tactiquement. Il sait ce qu’il fait, il est compétent, il aime son pays».

Les propos du joueur de West Ham sont importants dans la mesure où il s’est toujours mis dans la peau du porte-parole des Verts, notamment des binationaux, même s’il n’avait pas été convoqué pour la dernière CAN disputé au Gabon. C’est lui d’ailleurs qui s’est exprimé à propos de l’affaire dite Rajevac. Les joueurs de la sélection étaient montés au créneau pour réclamer le départ du technicien serbe, recruté au mois de juin dernier pour succéder au français Christian Gourcuff. Il a fini par démissionner le 11 octobre, soit trois mois après son arrivée, au lendemain du nul à domicile face au Cameroun pour le compte des éliminatoires du Mondial 2018. Pour plus d’un, ce sont les joueurs qui ont fait partir ce coach. Et le nom de Feghouli a été cité comme étant l’instigateur la fronde.

Le nom de Belmadi avait été cité lorsque la FAF cherchait un successeur à Rjevac. Actuellement entraîneur du club qatari Lekhwiya, Belmadi (40 ans), ancien international algérien, a été sélectionneur du Qatar entre 2014 et 2015. «Nous avons constater que ça n’avait pas marché avec les derniers sélectionneurs alors pourquoi pas donner sa chance à un Algérien ?», a déclaré Feghouli, qui est également revenu durant son entretien sur la dernière CAN. Selon lui, certains joueurs n’avait pas fait preuve de la rage de vaincre qu’il fallait dans ce genre de compétitions. D’après lui, l’équipe nationale n’est pas un club, «il faut se surpasser».

Elyas Nour