Festival DimaJazz/ Polémique autour d’une dette

Redaction

La polémique enfle autour du festival DimaJazz, qui se tient annuellement à Constantine, dont la quatorzième édition doit se tenir du 19 au 24 novembre.

Au moment où le commissariat du festival annonce, à coup de placards publicitaires dans la presse, sa tenue au niveau de la salle Ahmed Bey de Constantine, voila que l’ONCI (Office nationale de la culture et de l’information), qui gère l’infrastructure, dément l’information. Pour l’office, il ne pourrait y avoir d’événement dans l’une de ses salles, si les responsables du commissariat du festival ne s’acquittent pas de leurs dettes antérieures. L’ONCI n’a évidemment pas communiqué le montant dont il est question.

Après cette déclaration, rendue publique lundi, le commissariat du DimaJazz a réagi, hier, en «rassurant» son public sur la tenue du festival au lieu indiqué. Selon ses responsables, le communiqué de l’ONCI, un document non signé portant l’entête de l’ONCI, n’est qu’une «tentative maladroite de perturber l’opération de vente des billets qui a commencé mardi 15 novembre». «Nous informons notre cher public que la tenue du DimaJazz 2016 au Zénith est une décision du wali de Constantine. Décision souveraine étant donné que la salle en question est une propriété de la wilaya et que l’ONCI ne peut rien contre cette volonté. Pour ce qui est de la dette dont parle le document de l’ONCI, la question est posée aux autorités de la culture et sera traitée dans ce cadre», ajoute-t-on encore.

L’ONCI ne s’est pas fait attendre pour communiquer à nouveau. Aujourd’hui, il a encore une fois réaffirmé qu’il n’y aura pas de festivals à la salle Ahmed Bey, si le commissariat du DimaJazz ne rembourse pas ses dettes. «Comment ce commissariat paye-t-il rubis sur angle les prestations et la location de matériel qui lui sont fournis par les sociétés privés, lors des éditions précédentes, alors qu’il refuse de payer un opérateur public, en l’occurrence l’ONCI ?», s’interroge-t-il, précisant que «les salaires des employés de la salle sont payés à partir des entrées».

En somme, le commissariat du DimaJazz ne nie pas l’existence de dettes, mais il dénie le droit à l’ONCI de les réclamer. Affaire à suivre…

Elyas Nour   

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