La chute du prix du baril et son maintien autour des 50 dollar le baril depuis plusieurs mois continue d’influer négativement sur la balance commerciale algérienne. Les réserves de change du pays enregistrent, en conséquence, une nouvelle baisse importante.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a déclaré, aujourd’hui, lors de son audition par la commission des finances et du budget de l’APN, dans le cadre de l’examen du projet de la loi de finances 2017, que les réserves de change algériennes se sont établies à 121,9 milliards de dollars à la fin septembre, alors qu’elles étaient de l’ordre de 129 milliards à fin juin, soit une baisse de 7,1 milliards de dollars en trois mois.
M. Loukal rappelle pour l’occasion que les réserves étaient de 144,1 milliards de dollars fin 2015. Ce qui signifie que les réserves ont baissés de 19,2 milliards de dollars en neuf mois. Une situation alarmante puisque rien n’indique que le marché pétrolier peut connaître une embellie significative à court ou à moyen terme, même si les cours ont connu un petit sursaut à l’occasion de l’accord d’Alger ayant sanctionné la réunion de l’OPEP à la fin du mois dernier.
Notons que les derniers chiffres de la Banque d’Algérie sont inférieurs à ceux contenus dans la loi de finance 2016 qui prévoyait un niveau de 121 milliards de dollars de réserves à la fin de l’année 2016. Or, au rythme actuel, il est clair que les réserves tourneront autour de 115 milliards de dollars.
Elyas Nour