Le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé, jeudi, dans son rapport annuel sur l’économie algérienne, que notre pays a puisé 35 milliards de dollars de ses réserves de changes en 2015. Ces réserves s’établissent aujourd’hui à 143 milliards de dollars après avoir culminé à 192 milliards en 2013. L’Algérie dispose d’un niveau de la dette extérieure qui demeure bas, se réjouit le FMI.
Si cette dette était plus élevée, l’Algérie aurait couru de graves risques financiers. Le FMI estime également que le choc extérieur de grande ampleur auquel est confrontée l’économie algérienne en raison de la chute des prix du pétrole sera « probablement durable ».
Le déficit budgétaire a doublé en « s’établissant à 16 % du PIB sous l’effet de la baisse des recettes d’hydrocarbures », note le rapport qui confirme également que « la diminution de près de moitié des exportations d’hydrocarbures a entraîné une forte augmentation du déficit extérieur courant ».
Le même rapport indique en outre que l’inflation a augmenté à 4,8 %. Ce qui induit une augmentation du coût de la vie en Algérie et des conséquences néfastes sur le pouvoir d’achat des Algériens.