La crise économique qui touche le pays n’épargne aucun secteur. Même pas les services de sécurit sur lesquels les autorités comptent pourtant beaucoup pour contrôler la société.
Ainsi, la police, qui ambitionne d’augmenter ses effectifs, est contrainte de réduire ses ambitions à la baisse. Selon Mohamed Berkouk, directeur des Ressources humaines à la DGSN, cité par le journal gouvernemental Ennasr, l’institution sécuritaire a gelé toute opération de recrutement dans l’immédiat. Elle se contente de combler les déficits dans certains postes techniques et se limitera, selon le même responsable, à des promotions internes.
La police algérienne tourne avec des effectifs qui avoisinent les 200 000 hommes. Elle fait partie des polices les plus fournies au monde en terme d’effectifs.
Plus généralement, le gel des recrutements dans la Fonction publique touche tous les secteurs d’activités à l’exception de la Santé, l’enseignement supérieur et l’Education.
Rania Aghiles