Le Malgache Ahmed Ahmed, élu le 19 mars dernier à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), en remplacement d’Issa Hayatou, dont le règne a duré 29 ans, compte, selon toute vraisemblance, remettre en cause de nombreuses décisions de son prédécesseur. A commencer par l’attribution de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun.
Les observateurs de la scène footballistique continentale s’attendent, à l’occasion de la réunion du comité exécutif de la CAF, du 17 au 19 juillet en cours, à une petite révolution dans les affaires de l’instance africaine. Ainsi, concernant la CAN 2019, attribuée par Issa Hayatou à son pays, le Cameroun, risque de prendre une autre direction.
Le retard accusé par ce pays sur le plan infrastructurel risque en effet de lui être fatal. Alors que la CAF exige au moins quatre stades répondant aux standards internationaux, le Cameroun n’en dispose que d’un seul. Les autres ne sont, selon des sources proches du dossier, même pas encore mis en chantier.
Toujours selon les mêmes sources, il est quasiment impossible que le Cameroun soit au rendez de janvier 2019. De ce fait, l’éventualité de la délocalisation de la plus prestigieuse joute footballistique africaine est sérieusement envisagée. De ce fait, affirme-t-on, l’Algérie est fortement pressentie pour remplacer le Cameroun.
Rappelons qu’au courant de la semaine, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, avait affirmé la disponibilité de l’Algérie à organiser, le cas échéant, la CAN 2019.
L.R.