Football/ Vers des championnats amateurs privés de la moitié des clubs

Redaction

La Fédération algérienne de football (FAF) pourrait faire face cette saison à un problème insoluble: des championnats amateurs  avec seulement la moitié des clubs.

En effet, dans le communiqué sanctionnant sa réunion de dimanche, le Bureau fédéral de la FAF a indiqué qu’«à quelques semaines du début du championnat de Division nationale amateur (division 3 -NDLR) prévue le 9 septembre 2016, seuls 26 clubs sur 48 se sont engagés dans la compétition et acquitté du droit d’engagement». «Les 22 clubs restants disposent d’un délai jusqu’au mercredi 31 août 2016, pour s’engager et s’acquitter de leurs obligations financières. Faute de quoi, le calendrier de la DNA sera établi et le championnat débutera avec les seuls clubs engagés. Au-delà du 31 août, aucune dérogation ne sera accordée», ajoute-t-on de même source. Ce qui veut dire que ces clubs ont deux jours seulement pour payer ces droits qui s’élèvent à 150 millions de centimes par club.

La situation de l’Inter-région (division 4) n’est guère meilleure. «Concernant la Ligue inter-régions, 25 clubs sur 64 se sont engagés. Les clubs restants auront également jusqu’au 31 août 2016 pour s’engager et s’acquitter de leurs dettes et des droits d’engagement pour la prochaine saison. Passé le délai, il sera procédé à la composition de groupes avec les seuls clubs régulièrement engagés pour organiser le championnat 2016/2017», signale encore la FAF.

Les frais d’engagements dans cette division sont de 100 millions de centimes. Mais certains clubs ont des dettes qui s’élèvent à plusieurs centaines de millions.

Dans le championnat professionnel, le RC Relizane a été interdit de recrutement à cause de ses dettes qui s’élèvent à près de 6 milliards de centimes. Lors de la première journée, ses supporters ont fermés les portes du stade et le club a perdu le match par pénalité. Le week-end dernier, il a évolué face à l’USM Alger avec des joueurs réservistes qui ont perdus par 6 à 0.

En somme, la crise frappe à la porte du football national.

Elyas Nour